ANIMALITÉ & HUMANITÉ
« D’un oeil observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même »(Amedeo Modigliani,1884-1920)
Chers amis,
En exergue à l’instant suspendu que vous allez vivre avec « nos » animaux, j’aimerais partager cette citation intemporelle du peintre italien Modigliani, l’un des génies de l’histoire de l’art.Elle résume l’esprit de mon travail de grand-reporter photographe.Et illustre l’intention de cette exposition consacrée aux animaux sauvages nés en captivité.
Tous ont grandi et évoluent dans une relative proximité avec l’homme.
Mon idée première, en ayant la chance de photographier ces animaux-là en studio, était, paradoxalement, de les saisir dans leurs gestuelles les plus naturelles.
D’abord, respecter leur « identité ».
Ensuite, rendre accessible à tous l’émotion de ces attitudes innées.
Tout ce que des années d’observation de la faune sauvage dans son biotope, un peu partout dans le monde, m’avait permis de découvrir et de comprendre.
Je souhaitais, par l’utilisation du noir et blanc, avec cette esthétique infinie des ombres et de la lumière, éclairer la rareté et le merveilleux de leur propre sophistication.
La dramaturgie se crée ainsi d’elle-même autour de ces personnages.
Avec deux effets : leur valorisation, notre réflexion.
Réfléchir, mais aussi agir pour l’Animalité, est le défi actuel de l’Humanité.
L’impact négatif des activités non régulées de l’homme sur l’environnement (déforestation, urbanisation, braconnage, élevage et agriculture intensifs, pollution, dérèglement climatique…) menace inexorablement la bio-diversité.
L’éléphant, animal emblématique de notre planète, pourrait disparaître dans une vingtaine d’années selon le Fond Mondial pour la Nature (WWF). Sur le continent africain, l’espèce ne compte plus que 415 000 individus… contre 3 à 5 millions au début du XX ème siècle. Entre 20 000 et 30 000 pachydermes sont tués chaque année.
Toujours en Afrique, le lion n’évolue plus que dans 15% de ce qui était autrefois son territoire total. De ce fait, les populations de Panthera leo leo, éclatées ou décimées par l’homme, risquent l’extinction d’ici à 2050 (source : Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Même constat de l’UICN pour les vautours d’Afrique-Eurasie, dont huit espèces sur quinze sont en danger absolu.
Cette exposition « Animalité & Humanité » se veut d’abord un message de beauté et de plaisir. Sans exclure d’observer nos co-locataires de la planète Terre avec une sensibilité personnelle. Un jour universelle ?
« D’un oeil observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même »(Amedeo Modigliani,1884-1920)
Chers amis,
En exergue à l’instant suspendu que vous allez vivre avec « nos » animaux, j’aimerais partager cette citation intemporelle du peintre italien Modigliani, l’un des génies de l’histoire de l’art.Elle résume l’esprit de mon travail de grand-reporter photographe.Et illustre l’intention de cette exposition consacrée aux animaux sauvages nés en captivité.
Tous ont grandi et évoluent dans une relative proximité avec l’homme.
Mon idée première, en ayant la chance de photographier ces animaux-là en studio, était, paradoxalement, de les saisir dans leurs gestuelles les plus naturelles.
D’abord, respecter leur « identité ».
Ensuite, rendre accessible à tous l’émotion de ces attitudes innées.
Tout ce que des années d’observation de la faune sauvage dans son biotope, un peu partout dans le monde, m’avait permis de découvrir et de comprendre.
Je souhaitais, par l’utilisation du noir et blanc, avec cette esthétique infinie des ombres et de la lumière, éclairer la rareté et le merveilleux de leur propre sophistication.
La dramaturgie se crée ainsi d’elle-même autour de ces personnages.
Avec deux effets : leur valorisation, notre réflexion.
Réfléchir, mais aussi agir pour l’Animalité, est le défi actuel de l’Humanité.
L’impact négatif des activités non régulées de l’homme sur l’environnement (déforestation, urbanisation, braconnage, élevage et agriculture intensifs, pollution, dérèglement climatique…) menace inexorablement la bio-diversité.
L’éléphant, animal emblématique de notre planète, pourrait disparaître dans une vingtaine d’années selon le Fond Mondial pour la Nature (WWF). Sur le continent africain, l’espèce ne compte plus que 415 000 individus… contre 3 à 5 millions au début du XX ème siècle. Entre 20 000 et 30 000 pachydermes sont tués chaque année.
Toujours en Afrique, le lion n’évolue plus que dans 15% de ce qui était autrefois son territoire total. De ce fait, les populations de Panthera leo leo, éclatées ou décimées par l’homme, risquent l’extinction d’ici à 2050 (source : Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Même constat de l’UICN pour les vautours d’Afrique-Eurasie, dont huit espèces sur quinze sont en danger absolu.
Cette exposition « Animalité & Humanité » se veut d’abord un message de beauté et de plaisir. Sans exclure d’observer nos co-locataires de la planète Terre avec une sensibilité personnelle. Un jour universelle ?